samedi 13 octobre 2012

Jirisan - jour 2

Levée à l'aube, le temps à l'air clair et y'a des touts petits oiseaux partout. Petit dej des champions : muesli au chocolat (toujours vieux campeur).

Etablissement du plan de la journée : se tirer de là ! Ne ressentant aucune fierté particulière à arriver en haut du plus haut des pics et n'ayant absolument pas envie de me taper la route, même sans compter les 500m de dénivelés manquants, je décide de redescendre dans la vallée pour aller chercher mon bus. Je reviendrai, avec un bon sac et un meilleur plan.

Jangteomok -> Byeoksoryeong -> Samjeong -> Yesen, le bus (pas sûre de l'orthographe)

Du monde, pour faire plaisir à Marcel (les écureuils posent pour moi, mais les petits oiseaux non, toutes les photos sont foirées)

Etant dans les premières à quitter le refuge, je profite du calme et de la faune du matin.

Le temps est un poil couvert, rien de trop menaçant mais il fait assez frais pour que le pull se porte. J'arrive au refuge suivant après deux heures de marche, pour ... 2h prévues ! Haha !
Deuxième petit dej' (ramyeon, again), ce qui m'évitera de camper n'importe où après. Une des coréennes en rando (la même qui voulait me donner un de ses batons sur le chemin) m'offre du café :)
 
Après une bonne pause et du chemin en trop parceque je prends la mauvaise route au début, je repars à 10h30 vers la vallée. Officiellement : 3h de marche. En même temps, j'ai tout le temps, cette fois-ci, c'est plus tranquille)


Le chemin tient plus de l'escalade que de la rando, mais on y va doucement. C'est plutôt sympa, ça suit le chemin de la source qui alimentait le refuge : du coup, on a tout le temps le bruit de l'eau qui ruisselle.

Le chemin redevient plus praticable plus loin, lorsqu'on quitte le chemin de l'eau. Avant de redevenir en pente abrupte mais sans les cailloux cette fois : terre et feuilles, bien plus glissant et dangereux.


Arrivée au village de Samjeon à 13h, dans le planning, donc. Quelques petites maisons, trois chèvres et un champ de salades.
Il reste deux kilomètres et demi jusqu'au village suivant, où s'arrête le bus. Deux kilomètres de route, bitumée, avec quand même une jolie pente : mes pieds ne vont jamais me pardonner.

J'arrive finalement à 13h30 au village, 14h à l'arrêt de bus : le temps de passer devant, demander mon chemin à des gens qui comprennent rien, tilter que je sais écrire "arrêt de bus" en coréen, retouver un péquin dans ce coin paumé qui m'indique de faire demi-tour et finalement réaliser que le petit magasin est en fait, l'arrêt de bus. Bon. De toute façon, le bus passe qu'à 16h20, alors c'était pas la peine de courir. Encore des ramyeon parceque manger, ça occupe, et puis lecture (Asimov m'accompagne). Je serais à Busan le soir.

2 commentaires:

  1. Un p'tit conseil en passant : fais passer le mot aux écureuils, qui ont l'air de t'avoir à la bonne, pour te faire des provisions de châtaignes sur le bord des routes

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  2. En fait, tu sais écrire "magasin d'arrêts de busses" en coréen. C'est pas si mal. Ne pas confondre avec "maison d'arrêt" ; c'est juste une question d'accents toniques. Demande aux écureuils qu'il te balancent une noisette sur le crâne quand il faut faire "WaAAAh" au lieu de "ouaw".

    Sinon, question : ça ressemble tant que ça au Cantal ? Parce que si c'est juste pour avoir des écureuils en plus, on doit bien pouvoir te trouver une Caisse d'Epargne à Aurillac...

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