mercredi 31 octobre 2018

Gyeongju, retour.



A la prochaine, Golgulsa.



Départ du temple après le thé avec un moine, au revoir aux copains avec qui on a quand même bien rigolé et direction re-le bus.

Initialement j'avais prévu... Enfin, prévu... J'ai noté sur une liste des coins à aller voir en remontant depuis le sud jusque Séoul, sans trop vérifier la logistique ni quoi que ce soit. Prévu à mon style , quoi.
Enfin bref. De toute façon les plans ont changé : quand maître Yu m'a demandé mes projets la semaine dernière, j'ai eu un blanc et j'ai demandé si ça dérangeait qu'en fait je revienne au dojang une semaine de plus.
Comme j'ai reçu un Oui franc et massif, avec un bel éclat de rire, je remets le cap sur Mokpo.
Les montagnes seront toujours là la prochaine fois que je viendrai, tout comme la baie de Suncheon (ça fait 3 fois que je n'y vais pas maintenant), mais j'ai pas envie de partir de chez eux comme ça alors je vais profiter.

Arrivée au terminal de bus, j'ai 4h à tuer. Normal, j'ai pas vérifié avant. Plus je m'améliore en coréen, moins je gère en planification. Débrouillitude (Débrouillation ? Débrouillatitude ?).
À la gare de train, on m'explique que je peux mettre autant de temps avec un train qui va plus vite et que je paierais plus cher. Mouais.

Allez, zou. Sac à la consigne et on va faire un tour. Je peux pas trop m'éloigner de la gare, ça m'arrange déjà pas trop d'arriver tard à Mokpo mais si en plus je le loupe...
Alors je tourne dans le quartier où on avait déjà été hier quand on cherchait un restau après le parc botanique. Juste avant de rentrer avec le chauffeur de bus le plus fondu de l'histoire qui roule à 90 sur les routes de montagnes et qui ne freine que pour les arrêts. Si quelqu'un a pensé à sonner, sinon c'est perdu. Le tout chauffé à 37°C, parce-que c'est connu que c'est bien, comme température.
Merde, où j'en étais, moi ?

Ah oui, balade.



Les petites ruelles du marché central.



La spécialité de la ville, le pain de Gyeongju.
Pas tellement du pain, en dépit du nom. C'est un genre de pâte briochée avec une pâte de haricot rouge dedans, bien épais. Ça cale son homme, mais c'est tellement bon.
Ça doit être le quatrième article qui en parle, je crois que je remets ça à tous les voyages...



Les petits pavés des chemins dans les parcs.





Et puis les parcs eux-mêmes.

J'essaie de faire un peu de shopping, mais je suis toujours aussi peu douée pour ça.
Mais ça me passe le temps jusque l'heure du bus.

Je voulais un café, j'ai hésité à aller au starbuck le plus classe que j'avais encore jamais vu



Je sais pas comment ils se sont débrouillés pour avoir le droit d'ouvrir une de leur licence là, mais c'est bien joué.

J'y suis pas allée parce-que je voulais un café pas cher :p

PS : comme j'ai eu pas mal de temps dans le bus, j'ai fait un peu de tri dans les photos et j'ai pu faire le détail de la journée du festival.

mardi 30 octobre 2018

Un petit après midi à Gyeongju

On s'échappe aujourd'hui encore du temple après le repas de midi, direction Gyeongju, l'ancienne capitale.
Le groupe de l'école de Sonmudo de Strasbourg va y passer quelques jours alors on profite de leur bus pour l'aller.


Ils ont une pension pas chère et toute mimi, Raon, il faudra que je garde l'adresse pour une prochaine fois.

Ils sont tout proche des ruelles du village traditionnel, qu'on parcoure sous la pluie pour arriver au parc plus loin.




Le ciel menace...


Mais tout n'est pas gris :)

Et on fini à un pont magnifique, reconstitution récente d'un qui a été détruit il y a longtemps.





L'ensemble de la ville est dans le même esprit : il y a des fouilles archéologiques partout avec des reconstitutions de lieux anciens, la ville est très touristique et fréquentées mais aucun bâtiment ne fait plus de 3 étages en centre ville, des parcs d'attraction immenses ont été construits avec des thèmes historiques etc. Gyeongju World, ça ne s'invente pas... Il faudra que j'aille y faire un tour une fois quand même.
On sent que le passé de la ville est important, et qu'ils souhaitent le mettre en avant.

Ça fait une rupture très nette avec le côté bouillonnant qu'il peut y avoir à d'autres endroits. Les rues commerçantes s'arrêtent net à l'entrée du parc avec les buttes des tombes. Et après on reprend avec la nationale et les terminaux de bus. Mélange curieux.

Nous on va balader ensuite dans l'immense jardin botanique et le site de tombes accollé, en profitant du soleil qui repointe son nez au fur et à mesure.






Ils ont des arbres qui ont de la volonté.



Et le soir commence à tomber, mais on trouve un petit coin d'exposants de porcelaines coréennes et céladon, avec de tous les styles selon les étals, superbes.









lundi 29 octobre 2018

기림사, visite du temple Kirimsa

Le dimanche, pas d'entraînement et après midi libre, c'est relâche. D'autant plus qu'ils ont bien bossé ces deux derniers jours.

Ayant retrouvé quelques personne de l'école Dokwan, on part en balade jusque Kirimsa, un autre temple pas très loin.



On y avait déjà été les années précédentes, mais cette fois le temple est particulièrement fleuri. C'est le week-end des Chrysanthèmes, ça doit vaguement avoir un lien.





Le temple a été construit en 643, mais comme beaucoup d'endroits en Corée, il a été détruit et reconstruit plusieurs fois, à cause des occupations japonaises.





On s'est posés pour un petit thé dans la boutique qui va bien



Ensuite on va faire un tour dans la montagne pour trouver une cascade, en dessous de laquelle ils veulent faire une vidéo pour le sonmudo.



Évidemment, une fois qu'ils ont vu du monde sur les cailloux, un défilé de coréens se sont empressés d'y aller aussi, rendant la tâche un peu compliquée...



Forcément après on est allé crapahuter plus loin, et on s'est retrouvés au dessus de la cascade







On est rentrés de nuit au temple après une galère pour trouver un restau, à la recherche du bulgogi de canard


Qu'on a trouvé à côté du temple...

C'était une belle journée.

16e festival d'arts martiaux au temple de Golgulsa

16e festival d'arts martiaux au temple.


Le terme de compétition n'est pas du tout adapté, c'est vraiment de la démonstration.

Cette année, c'est doublé d' une rencontre avec les japonais !



Le matin, il y a une cérémonie, Surukjae : un rituel bouddhiste en l'honneur des moines soldats morts pendant les différentes guerres, ainsi que toutes les victimes. Et à l'occasion de cette rencontre, ils honorent aussi les morts japonais.
Et ça, vu comme c'est encore tendu en relation diplomatique, c'est pas rien.



Donc à la cérémonie de ce matin, on a vu débarquer des officiels japonais et des équipes de démo de karaté, de karaté et de karaté (oui, bon, y'a plein d'écoles). Et aussi...



Paf, un dobok. Taekwondo ITF, "l'autre" fédération mondiale. Ça promet.





La matinée fini avec des danses, offrandes et une marche dans le temple.

Et l'après midi s'annonce chargée :


On remet un peu de danse, en attendant que les officiels viennent s'installer.


Puis du chant traditionnel Pansuri, pas trop long heureusement, c'est pas adapté aux tympans occidentaux.


Et puis on attaque dans le concret :)
Tout un groupe de DeukgongMoosool, une école de self défense coréenne, fait le show


Et on alterne une demo coréenne, une demo japonaise, dans le style diplomate.
Le problème c'est que les japonais sont venus en mode ultra traditionnel, et que les trois écoles de karaté ainsi que celle d'aïkido nous font du stéréotype de démo chiante. Sérieusement, c'était douloureux en comparaison des efforts faits par certains groupes pour être dynamiques et visuels. Là, c'était tradi pur, pas de spectacle et pas de côté démonstratif. Du coup, baaaaaah, c'est pas terrible. Même en étant patients et éduqués aux arts martiaux.


Ensuite il y avait une démonstration de Gichunmon, un ancien art coréen avec du sabre, mais en mode un peu zen.


Une première démo de Sonmudo par les "étrangers"


Une demo d'une équipe de Taekkyon, l'art martial coréen par excellence, avec une première partie par le maître Jeong Gyeong-Hwa.


Quand même. Trésor national vivant, le monsieur.

Et puis, bah...

Taekwondo.
J'ai dit que les demos des japonais étaient pas terribles ? Alors, en fait, pas toutes.
Les japonais qui font un art martial coréen, c'était bien.





Je vais essayer de retrouver la vidéo de leur round de combat, c'était terrible.

Et on finit par du 24ban muye, inconnu à mon bataillon également, mais qui ont juste mis le feu.


Apparemment, c'est un discipline regroupant les 24 arts décrits dans 'e traité des arts martiaux coréens : 18 pour l' infanterie et 6 pour la cavalerie. Ils font donc du sabre, du bâton, de l'arc, de la lance, de l'équitation etc.

La "competition" s'est clôturée là dessus, et ensuite on a enchaîné avec le passage de grade sonmudo. Les 3e dans nous ont fait leur exposé... Tout en coréen, donc c'était long.

Et ensuite les 1er et 2e dans sont passés, avec plus ou moins de succès.


C'est pas une question de taille.

Le lendemain matin avaient lieu les passages des 3e et 4e dans.



Une belle promo.




J'essaierai de rajouter les vidéos prises par l'orga du temple pour les morceaux sympas, il faudra repasser plus tard :)

Mais j'ai filmé celle là en entier, après 2-3minutes de techniques de base pour se chauffer, ils s'énervent un peu.