Entrainement

C'est pas tout ça mais il faut songer à manger moins et bouger plus.

Donc premier entrainement. Avec les enfants/ados.

Le maître fait le ramassage scolaire, et revient avec un minibus qui scande mon nom avant même que les portières ne s'ouvrent... 

Une nuée de pitchounes en descend mais la bonne nouvelle, c'est que tant que le maître est dans le coin, ils font juste un salut et foncent dans la salle comme ils en ont l'habitude.

Début de cours classique, un échauffement pas volé après les efforts d'hapkido suivi de l'inaction des derniers jours. Ensuite la série de ce que je suppose être les mouvements de base. Et la pause.

Et là, c'est le drame : le maître sort de la salle.

Quelques secondes de flottement, et la nuée se reforme pour venir me submerger. 

Non, tu ne peux pas mordiller ma ceinture.

Entre ceux qui parlent deux mots d'anglais et veulent connaître mon plat préféré et ceux qui pensent qu'en répétant en boucle la même question en coréen, je vais finir par comprendre...

Mais veux-tu lâcher ma manche, oui ?!

Et le lot des épates-gallerie prévisible qui font les clowns.

Help !

Suite et fin du cours plus théoriques, avec l'explication des différents styles de sabres et les noms des pièces.

L'équipe de démo arrive petit à petit, et m'invitent à la table à la sortie de l'entraînement. Ramens en soupe, et riz pour éponger la soupe (le repas des guerriers), partagés tous ensemble. Mode famille, ils sont adorables.

On ne va pas s'arrêter en si bon chemin, hein... Donc deuxième entraînement dans la foulée.

Le dojang est plein à craquer : ils répètent avec une troupe d'acteurs pour une comédie musicale. On l'assigne une gradée toute timide et en avant pour les séries de mouvements de base. Les maîtres passent corriger de temps en temps et m'expliquer certains détails, mais on peut bien me laisser là toute la soirée, y'a du taf...

Oh, et puis il y a un membre de l'équipe en plus ;)

C'est rigolo de le voir passer dans les rangs et faire sa vie de chaton au milieu des gens qui s'agitent et qui hurlent. 

Like I care...