mardi 30 août 2016

Last day in Seoul

Bon, dernier jour alors ... j'emmène le petit groupe des parisiens en ballade aujourd'hui, suivez le guide ! La pluie est annoncée pour la fin d'après-midi, mais en attendant le temps est splendide.

On se casse les dents à l'entrée de Unhyeongung, fermé le lundi ... faudra revenir alors :)

On a un peu de temps avant la prochaine visite alors on fait un petit arrêt Qi-gong dans un parc sur le chemin, histoire de ne pas perdre le rythme, et ensuite direction Gyeongbokgung, le grand palais.



Une visite que je n'avais pas faite la dernière fois, et d'ailleurs on ne la fait pas non plus cette fois çi ! On vient "juste" voir le spectacle de la relève de la garde.


On en profite quand même pour faire le tour de la place principale et de ses alentours ...


On comprend bien pourquoi ils l'appellent le "grand" palais.




Et les petits détails qui tuent (j'adore leurs toits)



On quitte le secteur tandis que mes tâches de rousseur tentent vainement de rejoindre leur forces pour imiter un bronzage et on se dirige vers HandaeMun, le plus grand marché de Séoul.


Un peu trop grand en fait, on n'arrive pas à y trouver ce qu'on cherche ... Sachant qu'il y a la même surface en sous sol avec des allées d'environ 1m de large, on sort de là sans thé, sans souvenirs et sans oxygène mais avec les pieds gonflés.

Le petit groupe veut aller à Namsan, j'en profite pour recycler sans honte le récit de ma visite précédente : http://bidulevisiteseoul.blogspot.fr/2012/10/parc-de-namsan.html. 

En bas des escaliers, y'en a un pour dire "roh, c'est pas grand chose, allez on y va". Je refuse tout net, arguant de mon genou qui commence à grincer. On prend donc le téléphérique mais en aller simple, je veux voir qui fera le malin quand on fera "juste" la descente ...

Le temps se couvre alors les photos sont décevantes, mais la vue reste de chouette de la-haut.

(recyclage de photo d'une météo meilleure)

On erre un peu pour retrouver le métro après la redescente des escaliers (j'ai compter 7 * 108 marches, à la louche), on passe devant un musée incongru pour enfants : et mon ami Pororo !


On repasse par l'hôtel pour vérifier si nos chambres sont prêtes et comment elles ont été réparties , avant d'aller écumer la rue marchande pour acheter les souvenirs repérés plus tôt, et je me débrouille pour nous trouver un salon de massage et un spa pour finir la journée.

Et là, c'est le drame : le temps que je m'aperçoive qu'à priori je n'ai pas de lit (une sombre histoire de copinage des râleuses qui foirent l'attribution des chambres par la réception), pas le temps de gérer ça qu'on me demande "pourquoi tu viens pas manger avec le grand maître ce soir?" ... heu bah c'est à dire que j'ai ... des tshirts à acheter ? non, je peux pas décemment répondre ça, merdre. "va chercher ton sac et tu viens." 
Mais ! Mon massage !

Pas la soirée que j'avais prévue dans ma tête, tant pis pour le massage, mais un restau avec un 9e dan qui nous emmène faire un barbecue et s'amuse à demander aux serveuses de nous servir du poulpe... 

Alors, le poulpe vivant posé sur la plaque brûlante, c'est un peu sévère, surtout après le stage de bouddhisme accéléré ... Master Kim est hilare devant nos tronches, et une fois les sacrifiés finis, il s'arrange pour qu'on nous resserve encore du poulpe vivant, coupé en petit morceau et cru cette fois, donc toujours gigotant. Pourquoi je me suis mise à côté de lui, moi ?

Après en avoir fait mangé à toutes les femmes présentes (un certain nombres de blagues de gout discutables fusèrent bien naturellement) et après avoir essayé de bourrer toute la table au soju, on lève le camp et on planifie une stratégie pour aller boire un verre dans le coin en le laissant partir devant. La caricature du vieux coréen qui tient l'alcool  "dignement", c'est rigolo mais pas quand il faut boire avec lui.
Sa femme offre des gaufres à tout le monde, sans doute qu'elle nous a prit un peu en pitié :)

Les jeunes ne veulent finalement plus aller en boite (très bien !) et on va juste dans un bar tous ensemble. Il faudra qu'on leur apprenne à détecter les bars à hôtesses avant de s’asseoir à une table, mais au deuxième essai on arrive dans une salle déserte avec un barman qui parle français ! Avec l'accent de la cage au folle, mais c'est sans doute une coïncidence si sa tenue le moule tant. Les coréens sont parfois très efféminés, faut pas voir le mal partout ... 

La soirée fini avec un karaoké bien fun, un taxi à 110km/h dans les zones 30 et à 2h du matin, comme prévu j'ai pas de lit.

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